Refroidissez votre PC
En overclockant votre processeur et votre carte graphique, vous surchauffez leurs composants : vous devez impérativement contrer cette hausse de la température à l’aide d’un système de refroidissement plus performant.
Première conséquence directe de l’overclocking : les composants de votre PC s’échauffent au-delà du seuil pour lequel ils ont été prévus et le boîtier tout entier devient bien vite un habitacle extrêmement chaud, avec des températures au contact de la carte graphique pouvant excéder les cent degrés Celsius. Autant dire qu’il ne faut pas laisser une telle situation perdurer, sous peine de voir ses composants se dégrader au point de ne plus fonctionner du tout ou d’endommager sérieusement l’ensemble de votre configuration ! Dans un premier temps, analysez votre configuration. Deux éléments sont à prendre en compte : la température au contact de vos composants et le niveau de nuisances sonores de votre boîtier. Le refroidissement et le silence de votre PC sont en effet les deux faces d’une même pièce : en augmentant les performances de vos composants, ils ont tendance à s’échauffer davantage ce qui se traduit par des ventilateurs qui tournent plus vite afin d’évacuer cette hausse de la température. En premier lieu, redémarrez votre machine et rendez-vous dans le BIOS. Vous y découvrirez la température de votre processeur et de votre carte mère, ainsi que le seuil des « alertes » à partir duquel l’alimentation de votre PC se coupe automatiquement.
Détectez les sources du problème
À la lumière de ces premières valeurs, vous savez si un problème préoccupant se pose. Si vous utilisez encore le ventirad livré avec votre CPU Intel ou AMD, ne cherchez pas plus loin : son remplacement devrait à lui seul vous garantir une baisse de près de dix à quinze degrés de la température dégagée à sa surface. Les modèles par défaut disposent en effet d’un système de fixation très limité ; en les troquant contre des ventirads CPU professionnels, pour 30 à 55 euros, vous améliorez l’échange de chaleur et la température du processeur tutoie les 30 degrés en plein usage. Nous vous recommandons en particulier les modèles du constructeur autrichien Noctua : le NH-C14 (55 euros) et le NH-U9B (43 euros) sont compatibles avec l’ensemble des sockets du marché et présentent une finition hors-pair. Dans le même ordre d’idée, vous pouvez appliquer une recette identique à votre carte graphique : il existe de nombreux ventirads GPU que vous greffez sur les modèles les plus populaires du marché. Attention toutefois : l’opération est loin d’être anodine et annule la garantie de votre carte graphique. Dans ce marché, nous vous conseillons en priorité l’Accelero Xtreme d’Arctic Cooling (comptez 50 euros en moyenne pour un modèle adapté à votre carte graphique), le Musashi de Scythe (35 euros environ) et le Shaman de Thermalright.
Revoyez de fond en comble votre boîtier
Ces premiers changements devraient porter leurs fruits : à travers Aida64, vous devriez constater une baisse générale de la température au niveau du processeur et de la carte graphique. Pour aller plus loin, vous devez invariablement passer en revue votre boîtier. Bien souvent, les modèles bas de gamme sont dépourvus de ventilateurs dignes de ce nom : ils s’égosillent dans un bruit strident, sans améliorer l’évacuation de l’air chaud. Ces boîtiers à moins de soixante euros ne garantissent pas non plus toujours un flux d’air correct, en présentant de multiples ouvertures susceptibles de perturber sa circulation. Quel que soit votre équipement, adonnez-vous à un bon ménage de printemps à l’aide d’une bombe à air comprimé (dix à douze euros en grande surface) et nettoyez les pales de vos ventilateurs ainsi que votre éventuel filtre à poussières. Reportez-vous à nos conseils d’achat ci-dessous pour investir directement dans un boîtier présentant d’emblée des ventilateurs efficaces.
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