Que vous disposez d’un PC flambant neuf ou d’une machine accusant plusieurs années, vous avez tout intérêt à overclocker ses composants : un sérieux gain de performances est à la clé, sans débourser le moindre centime.
Élevé au rang de sport national par des millions d’adeptes à travers le monde, l’overclocking puise ses racines dans les balbutiements de l’informatique moderne. À une ère où les plus puissants processeurs oscillaient à moins de 100 MHz, chaque mégahertz gagné se traduisait par une amélioration considérable des performances ; la moindre opération s’effectuait plus rapidement et l’on gagnait ainsi un temps précieux. Sans parler de l’économie faramineuse réalisée à l’issue de l’opération, qui transforme le plus petit processeur en un onéreux modèle ! Aujourd’hui, nos processeurs caracolent à des cadences record et présentent plusieurs coeurs, tout en alignant des technologies visant à multiplier les threads (HyperThreading).
Si de nombreux utilisateurs se contentent parfaitement de la puissance délivrée par défaut par leur CPU, largement suffisante pour les tâches basiques sous Windows 7, on aurait tort de ne pas pousser nos processeurs dans leurs retranchements. L’enveloppe thermique dissipée par le CPU (TDP) connaît de fortes baisses et l’opération n’est aujourd’hui plus aussi risquée que par le passé – pour peu que vous ayez prévu un système de refroidissement efficace et que vous vous borniez à des valeurs raisonnables, vos composants ne courent pas le moindre danger. Par ailleurs, l’overclocking est accessible à tous : si vous devrez impérativement maîtriser certains concepts de base afin de ne pas franchir la ligne jaune, l’opération ne nécessite pas de mettre les mains dans le cambouis ou de déplacer des cavaliers sur votre carte mère, contrairement à ce que l’on connaissait il y a près de dix ans. Par jeu, par curiosité ou par simple envie de pousser son matériel plus loin, toutes les raisons sont bonnes pour s’y essayer ! Mieux encore : bien d’autres composants sont concernés par l’opération, notamment la carte graphique ou les barrettes de mémoire vive. Sans connaissances techniques particulières, vous poussez ainsi les composants de votre PC dans ses ultimes retranchements.
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