Optimiser son réseau local
La qualité et l’intérêt d’un réseau local tiennent bien souvent à une série de réglages et de bonnes pratiques, qui visent à l’optimiser et à le rendre plus utile au quotidien.
Votre réseau local fonctionne et vous êtes désormais en mesure d’accueillir facilement des postes supplémentaires, que ce soit en Wi-Fi ou en Ethernet. Vous diffusez tout type de médias vers le téléviseur du salon et votre réseau sans fil couvre l’ensemble de votre logement. Mais voilà : sans une organisation minutieuse de vos partages et une bonne gestion des débits, votre réseau local devient vite pénible à utiliser. Pour gagner en clarté, commencez par choisir l’un de vos postes en guise de serveur. Il s’agit généralement de votre PC le plus puissant, ou au contraire d’une vénérable machine accusant plusieurs années, que vous rangez dans un placard. En l’équipant d’un volumineux disque dur interne à basse consommation, comme la gamme Caviar Green de Western Digital (120 euros pour 3 To) ou SpinPoint F4 EcoGreen de Samsung (99 euros pour 2 To), vous déploierez une archive centralisée vers laquelle convergeront tous vos autres postes. Impossible de vous perdre dans de copieux sous-dossiers éparpillés sur chaque machine : les documents sont facilement accessibles.
Optimiser votre réseau sous Windows 7
Windows 7 introduit une série de nouveaux réflexes qui vous font gagner un temps précieux dans la gestion de votre réseau local. Intéressez-vous en premier lieu aux fameuses bibliothèques, qui centralisent le contenu de chaque PC. Lorsque vous cliquez sur le lien « Inclut x emplacement« , en parcourant l’une d’entre elles, vous pouvez également accéder aux postes distants : profitez-en pour créer des raccourcis directs vers tous les dossiers essentiels du serveur. Mieux encore : créez directement ces bibliothèques sur le serveur puis activez le Groupe résidentiel. Tous les postes du réseau local disposeront d’un accès immédiat dans le volet gauche de l’Explorateur. Mais Windows 7 n’introduit pas seulement des améliorations d’ordre ergonomique ; il complète une série d’utilitaires livrés avec Windows Vista qui vous aident à gérer votre réseau au quotidien. Déroulez le menu Démarrer et saisissez « moniteur » dans le champ de recherche, avant de cliquer sur le programme « Moniteur de ressources« . Dans la fenêtre qui apparaît, cliquez sur l’onglet Réseau et consultez le diagramme à droite de l’écran. Vous observez immédiatement la qualité de votre réseau et l’ensemble des activités en cours, avec leur débit individuel. Vous vérifiez ainsi qu’une trop grande latence ne détériore pas un jeu vidéo ou qu’une connexion extérieure ne pirate pas votre machine.
Devenez administrateur réseau
Le Centre Réseau et partage est votre vigie : depuis n’importe quel poste, il permet de vous repérer sur le réseau et d’affiner les partages. Profitez du mappage pour identifier la topologie du réseau que vous avez déployé. La moindre rupture de connexion se repère à l’aide de lignes grisées. Vous pouvez également accéder à l’interface de configuration de votre routeur en cliquant sur son icône. Si vous appliquez un filtrage des adresses MAC, vous accédez régulièrement à cet espace : n’hésitez pas à ajouter son adresse à la Jump List de votre navigateur web. Immédiatement après avoir ouvert cette page, survolez l’icône du navigateur dans la barre des tâches et épinglez l’adresse du champ Fréquent (Internet Explorer) ou Récent (Firefox). Il vous suffit d’effectuer un clic droit sur cette icône pour vous y rendre à nouveau. Si superviser votre réseau au quotidien ne vous effraie pas, n’hésitez pas à vous doter d’outils complémentaires. Rendez-vous à l’adresse www.softperfect.com et téléchargez l’utilitaire gratuit Network Scanner (700 Ko). Lancez cet outil puis saisissez les plages d’adresses IP de votre réseau, dans le champ « IP Range From / To ». Cliquez enfin sur le bouton Start scanning : tous les postes de votre réseau apparaissent dans la liste, avec les dossiers qu’ils partagent et leur temps de réponse. Vous vérifiez ainsi facilement la qualité de vos réglages, en particulier pour les réseaux dont le débit est variable comme le Wi-Fi ou le CPL.
| EN BONUS | Les services additionnels |
 Pour gagner rapidement en productivité, vous pouvez centraliser d’autres services à travers votre réseau local. N’oubliez pas que la plupart des box ADSL et des routeurs disposent d’un serveur d’impression : il vous suffit de relier votre imprimante à l’un de leurs ports USB pour la partager à travers tout le réseau. Sur chaque machine, vous ajoutez une nouvelle imprimante en choisissant le port « TCP/IP » et en saisissant l’adresse IP de votre routeur. L’assistant détecte automatiquement les pilotes et procède à leur installation sous Windows 7. Dans le même ordre d’idée, certains routeurs sont capables de partager le contenu d’un disque dur externe USB. Ces petits NAS de fortune sont pratiques pour copier rapidement des données : votre clé USB ou votre disque dur de poche héritent d’une adresse IP et sont accessibles à travers tout le réseau. |
| PRATIQUE | La solution Windows Home Server |
 1. Installez Windows Home Server
Spécialement orienté vers les serveurs domestiques, Windows Home Server est apparu en 2007 et bénéficie actuellement de deux Power Packs. Bradé chez de nombreux revendeurs en ligne aux alentours de 90 euros, il vous rend de fiers services au quotidien, en particulier sur des machines plus âgées. |
 2. Centralisez le stockage réseau
Ouvrez ensuite la Console Windows Home Server. Cette interface unique vous donne accès à tous les utilitaires de supervisation du réseau. Vous commencez en premier lieu par vérifier les disques durs que vous partagez avec les autres postes, et vous créez tous les dossiers de partage. |
 3. Sauvegardez les postes clients
Windows Home Server centralise les sauvegardes des autres machines du réseau. En installant un petit utilitaire sur chaque poste, vous effectuez régulièrement une sauvegarde de leurs données essentielles. WHS conserve les trois dernières sauvegardes et restitue les données en cas de coup dur. |
| OUTILS | Un serveur vidéo |
 Pour diffuser facilement des films et des séquences vidéos à travers votre réseau local, nous vous recommandons chaudement TVersity. Cet utilitaire déploie un véritable serveur vidéo : vous le lancez depuis l’un de vos postes et vous accédez aux vidéos en streaming depuis n’importe quelle autre machine du réseau. Compatible avec les clients DLNA, il vous permet notamment de diffuser des séquences vers les téléviseurs de dernière génération, dotés d’un port Ethernet et capables de se connecter au réseau. Mieux encore : il se complète d’un serveur web qui convertit vos vidéos en séquences Flash à la volée. Vous y accédez depuis n’importe quel navigateur web disposant du lecteur Flash, comme celui de la Wii de Nintendo par exemple. Côté serveur, vous supervisez les ressources nécessaires au trafic réseau en cliquant sur l’onglet Settings. Attention : l’application est plutôt gourmande et on la réservera en priorité aux machines les plus solides. |
| RÉSEAU | Intégrer un Mac ou un PC Linux à son réseau |
 Quel que soit votre équipement, votre réseau local est tout à fait en mesure d’intégrer des Mac (MacBook, iMac, etc.) ou des PC évoluant sous Linux. Il est tout d’abord important de les faire communiquer avec le routeur : connectez-les en Ethernet ou en Wi-Fi à votre point d’accès. Les machines héritent ainsi d’une adresse IP grâce au serveur DHCP (reportez-vous au début du dossier en cas de doute). Sous Mac OS X, les PC sous Windows apparaissent sur le volet gauche de la fenêtre du Finder. Si ce n’est pas le cas, déroulez le menu Aller et cliquez sur Se connecter au serveur. Vous devez saisir l’adresse d’un partage Samba, sous la forme « smb://utilisateur:mot_de_passe@adresse_ip » (smb://admin:password@192.168.1.3″ par exemple). Sous une distribution Linux comme Ubuntu, il vous suffit d’effectuer un clic droit sur un dossier à partager puis de choisir l’option « Dossier partagé ». Ubuntu vous propose alors d’installer Samba sur votre ordinateur. Procédez à son installation en cochant la case « Installer le support des réseaux Windows ». Sous Windows, saisissez directement dans la barre d’adresses de l’Explorateur l’adresse IP du poste Linux, précédée de deux anti-slashes (\\). |
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Votre réseau local fonctionne et vous êtes désormais en mesure d’accueillir facilement des postes supplémentaires, que ce soit en Wi-Fi ou en Ethernet. Vous diffusez tout type de médias vers le téléviseur du salon et votre réseau sans fil couvre l’ensemble de votre logement. Mais voilà : sans une organisation minutieuse de vos partages et une bonne gestion des débits, votre réseau local devient vite pénible à utiliser. Pour gagner en clarté, commencez par choisir l’un de vos postes en guise de serveur. Il s’agit généralement de votre PC le plus puissant, ou au contraire d’une vénérable machine accusant plusieurs années, que vous rangez dans un placard. En l’équipant d’un volumineux disque dur interne à basse consommation, comme la gamme Caviar Green de Western Digital (120 euros pour 3 To) ou SpinPoint F4 EcoGreen de Samsung (99 euros pour 2 To), vous déploierez une archive centralisée vers laquelle convergeront tous vos autres postes. Impossible de vous perdre dans de copieux sous-dossiers éparpillés sur chaque machine : les documents sont facilement accessibles.
Windows 7 introduit une série de nouveaux réflexes qui vous font gagner un temps précieux dans la gestion de votre réseau local. Intéressez-vous en premier lieu aux fameuses bibliothèques, qui centralisent le contenu de chaque PC. Lorsque vous cliquez sur le lien « Inclut x emplacement« , en parcourant l’une d’entre elles, vous pouvez également accéder aux postes distants : profitez-en pour créer des raccourcis directs vers tous les dossiers essentiels du serveur. Mieux encore : créez directement ces bibliothèques sur le serveur puis activez le Groupe résidentiel. Tous les postes du réseau local disposeront d’un accès immédiat dans le volet gauche de l’Explorateur. Mais Windows 7 n’introduit pas seulement des améliorations d’ordre ergonomique ; il complète une série d’utilitaires livrés avec Windows Vista qui vous aident à gérer votre réseau au quotidien. Déroulez le menu Démarrer et saisissez « moniteur » dans le champ de recherche, avant de cliquer sur le programme « Moniteur de ressources« . Dans la fenêtre qui apparaît, cliquez sur l’onglet Réseau et consultez le diagramme à droite de l’écran. Vous observez immédiatement la qualité de votre réseau et l’ensemble des activités en cours, avec leur débit individuel. Vous vérifiez ainsi qu’une trop grande latence ne détériore pas un jeu vidéo ou qu’une connexion extérieure ne pirate pas votre machine.
Le Centre Réseau et partage est votre vigie : depuis n’importe quel poste, il permet de vous repérer sur le réseau et d’affiner les partages. Profitez du mappage pour identifier la topologie du réseau que vous avez déployé. La moindre rupture de connexion se repère à l’aide de lignes grisées. Vous pouvez également accéder à l’interface de configuration de votre routeur en cliquant sur son icône. Si vous appliquez un filtrage des adresses MAC, vous accédez régulièrement à cet espace : n’hésitez pas à ajouter son adresse à la Jump List de votre navigateur web. Immédiatement après avoir ouvert cette page, survolez l’icône du navigateur dans la barre des tâches et épinglez l’adresse du champ Fréquent (Internet Explorer) ou Récent (Firefox). Il vous suffit d’effectuer un clic droit sur cette icône pour vous y rendre à nouveau. Si superviser votre réseau au quotidien ne vous effraie pas, n’hésitez pas à vous doter d’outils complémentaires. Rendez-vous à l’adresse www.softperfect.com et téléchargez l’utilitaire gratuit Network Scanner (700 Ko). Lancez cet outil puis saisissez les plages d’adresses IP de votre réseau, dans le champ « IP Range From / To ». Cliquez enfin sur le bouton Start scanning : tous les postes de votre réseau apparaissent dans la liste, avec les dossiers qu’ils partagent et leur temps de réponse. Vous vérifiez ainsi facilement la qualité de vos réglages, en particulier pour les réseaux dont le débit est variable comme le Wi-Fi ou le CPL.
Pour gagner rapidement en productivité, vous pouvez centraliser d’autres services à travers votre réseau local. N’oubliez pas que la plupart des box ADSL et des routeurs disposent d’un serveur d’impression : il vous suffit de relier votre imprimante à l’un de leurs ports USB pour la partager à travers tout le réseau. Sur chaque machine, vous ajoutez une nouvelle imprimante en choisissant le port « TCP/IP » et en saisissant l’adresse IP de votre routeur. L’assistant détecte automatiquement les pilotes et procède à leur installation sous Windows 7. Dans le même ordre d’idée, certains routeurs sont capables de partager le contenu d’un disque dur externe USB. Ces petits NAS de fortune sont pratiques pour copier rapidement des données : votre clé USB ou votre disque dur de poche héritent d’une adresse IP et sont accessibles à travers tout le réseau.
Pour diffuser facilement des films et des séquences vidéos à travers votre réseau local, nous vous recommandons chaudement TVersity. Cet utilitaire déploie un véritable serveur vidéo : vous le lancez depuis l’un de vos postes et vous accédez aux vidéos en streaming depuis n’importe quelle autre machine du réseau. Compatible avec les clients DLNA, il vous permet notamment de diffuser des séquences vers les téléviseurs de dernière génération, dotés d’un port Ethernet et capables de se connecter au réseau. Mieux encore : il se complète d’un serveur web qui convertit vos vidéos en séquences Flash à la volée. Vous y accédez depuis n’importe quel navigateur web disposant du lecteur Flash, comme celui de la Wii de Nintendo par exemple. Côté serveur, vous supervisez les ressources nécessaires au trafic réseau en cliquant sur l’onglet Settings. Attention : l’application est plutôt gourmande et on la réservera en priorité aux machines les plus solides.
Quel que soit votre équipement, votre réseau local est tout à fait en mesure d’intégrer des Mac (MacBook, iMac, etc.) ou des PC évoluant sous Linux. Il est tout d’abord important de les faire communiquer avec le routeur : connectez-les en Ethernet ou en Wi-Fi à votre point d’accès. Les machines héritent ainsi d’une adresse IP grâce au serveur DHCP (reportez-vous au début du dossier en cas de doute). Sous Mac OS X, les PC sous Windows apparaissent sur le volet gauche de la fenêtre du Finder. Si ce n’est pas le cas, déroulez le menu Aller et cliquez sur Se connecter au serveur. Vous devez saisir l’adresse d’un partage Samba, sous la forme « smb://utilisateur:mot_de_passe@adresse_ip » (smb://admin:password@192.168.1.3″ par exemple). Sous une distribution Linux comme Ubuntu, il vous suffit d’effectuer un clic droit sur un dossier à partager puis de choisir l’option « Dossier partagé ». Ubuntu vous propose alors d’installer Samba sur votre ordinateur. Procédez à son installation en cochant la case « Installer le support des réseaux Windows ». Sous Windows, saisissez directement dans la barre d’adresses de l’Explorateur l’adresse IP du poste Linux, précédée de deux anti-slashes (\\).
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