Partager ses ressources multimédias
Vous disposez désormais d’un réseau filaire et Wi-Fi qui se complètent mutuellement. Spécialisez-les à présent dans la diffusion de tout type de médias.
Les audiothèques réunissant des centaines d’albums et les vidéos en haute définition en 720p ou 1080p ont révolutionné notre rapport au multimédia. Il y a quelques années encore, des dizaines de codecs audio et vidéo cohabitaient sur le marché et nécessitaient autant de lecteurs spécifiques. Diffuser une séquence vidéo sur le téléviseur du salon revenait bien souvent à graver un CD-R et à l’enfourner dans une platine DivX … en veillant scrupuleusement à ce que les codecs soient bien compatibles ! Aujourd’hui, des équipements numériques à la portée de tous les budgets simplifient la donne et vous permettent de diffuser tout type de contenu à travers votre réseau local. Il est désormais inutile de réencoder vos vidéos ou vos pistes audio pour en profiter à l’autre bout de la maison ; le transport des données multimédias s’effectue sans heurts et vous profitez immédiatement d’un grand spectacle. Windows 7 contribue à sa manière à homogénéiser les standards et à établir des protocoles uniformes, quel que soit votre équipement audio/vidéo.
La solution des disques durs multimédias
À l’origine, les disques durs multimédias ne sont que de simples unités de stockage pourvues de connecteurs vidéo. Figurant parmi les produits-vedettes de Noël il y a près de deux ou trois ans, ils ont connu un grand succès, en élargissant leur espace de stockage et en se montrant compatible avec une grande variété de formats et de conteneurs, le codec H.264 et le MKV en tête. Leur cadre s’est toutefois élargi et de nombreux modèles sont désormais en mesure de se connecter à un réseau local, en y figurant comme n’importe quel poste de votre domicile. Mieux encore : certains constructeurs misent sur de véritables PC logés au pied du téléviseur, des « nettops », sur lesquels vous pouvez installer Windows 7. C’est notamment le cas de l’Aspire Revo d’Acer, une machine complète à moins de 260 euros qui s’articule autour de la plate-forme Ion de Nvidia. Dans tous les cas, ce type de boîtier facilite l’accès à vos contenus multimédias à travers les nouveaux Groupes résidentiels de Windows 7 ou le simple partage traditionnel de données via votre réseau local. La gamme Peekbox de Peekbox ou NMP de Qnap s’intègre à votre réseau et hérite d’une adresse IP privée. Ces boîtiers profitent alors du contenu que vous partagez depuis un poste fixe pour diffuser tout type de séquences vidéo sur le téléviseur du salon. Si vous investissez dans ce type de périphérique, il vous suffit de les relier à votre routeur à l’aide d’un câble Ethernet ou d’investir dans une clé USB Wi-Fi afin de leur faire rejoindre votre réseau local. Ils apparaissent ainsi comme des postes autonomes, capables d’accéder à tous les documents que vous partagez. Vous les diffusez alors sur le téléviseur du salon et vous manipulez le contenu à la télécommande.
Diffusez vos bibliothèques à travers le réseau
Le Lecteur Windows Media et certains lecteurs audio comme iTunes sont en mesure de faire office de « serveurs multimédias » et de diffuser du contenu à travers votre réseau local. Sous Windows 7, vous y parvenez en créant un Groupe résidentiel et en cochant la case « Diffuser mes images, ma musique et mes vidéos vers tous les périphériques de mon réseau domestique ». La plupart des téléviseurs de dernière génération, en particulier les modèles de Samsung et Sony, sont capables de se connecter à de tels serveurs et récupèrent ainsi le flux audio-vidéo émanant de votre PC principal. En activant cette option, vous étendez ainsi le giron de votre réseau domestique : il ne s’agit plus simplement de partager une connexion Internet et une série de documents, mais bien de transférer à la volée des séquences multimédias et de transformer l’un de vos PC en émetteur. Ce principe se décline désormais à une grande variété de périphériques high-tech, notamment les platines Blu-ray de dernière génération, capables de récupérer des bonus sur Internet grâce à leur connecteur Ethernet.
| TECHNOLOGIE | Le WHDMI (Wireless HDMI) |
 Introduite dès 2007 par Philips, la technologie WHDMI commence à revêtir des formes plus concrètes. À l’origine, il s’agit de diffuser un flux audio-vidéo en haute définition à travers les ondes : des chaînes high-tech ou de simples platines en tirent partie pour s’affranchir de tout câblage. Un simple récepteur se branche au téléviseur et l’on connecte l’émetteur à la source de diffusion ; les données transitent ainsi directement dans un rayon de sept mètres environ, sans nécessiter de tirer des câbles à travers toutes les pièces. Aujourd’hui, de nombreux téléviseurs ultraplats externalisent toute leur connectique dans un boîtier. Vous pouvez ainsi les fixer au mur et profiter d’un large assortiment de périphériques audio et vidéo sans faire pendre des câbles HDMI le long des parois. |
| PRATIQUE | Déployer un groupe résidentiel sous Windows 7 |
 1. Créez le Groupe résidentiel
Ouvrez l’Explorateur et cliquez sur le lien « Groupe résidentiel », sur le volet gauche de la fenêtre. Vous allez ainsi partager votre imprimante et une série de documents personnels avec les autres postes de votre réseau local, y compris les machines nomades comme les netbooks. |
 2. Choisissez les éléments à partager
Vous êtes invité à sélectionner les éléments à partager. Par défaut, vos bibliothèques sont cochées ainsi que l’imprimante physiquement reliée à votre ordinateur. Vous pourrez affiner le partage par la suite, en sélectionnant précisément les éléments de chaque bibliothèque. |
 3. Notez le mot de passe
Un mot de passe est généré automatiquement. C’est le précieux sésame que vous devrez saisir sur vos autres postes pour accéder en toute sécurité aux éléments partagés sur votre PC. Tous les ordinateurs du réseau devront en disposer pour rejoindre le Groupe résidentiel. |
| RÉGLAGES | Optimiser son réseau pour les jeux vidéo |
| Vous organisez une partie de jeux vidéo à la maison avec vos amis ? Grâce à votre routeur sans fil, vous hébergez facilement leur propre équipement qui intègrent alors votre réseau local et héritent d’une adresse IP privée. Il est possible de s’adonner aux jeux cultes de ces trois dernières années sur la plupart des PC portables du moment. Mais dans le cadre de parties endiablées, la fiabilité et la stabilité de votre réseau sont deux éléments prépondérants. Pour optimiser le débit de ce type d’applications, n’hésitez pas à parcourir les paramètres liés à la QoS (Quality of Service) sur votre routeur. Hélas absents de la plupart des box ADSL, ces paramètres visent à privilégier un certain type de trafic par rapport à d’autres échanges de données. Sur le très populaire modèle WRT54GL de Linksys, ces réglages se situent à l’onglet « Applications & Gaming ». Vous indiquez alors les ports concernés par la partie multijoueurs (vous les repérez généralement dans le manuel de chaque jeu ou lors de la création des arènes de jeu) et les transferts concernés sont adressés en priorité. Si un joueur éconduit en profite pour naviguer sur le Web pendant que ses comparses poursuivent la partie, il ne viendra en rien perturber le déroulement du jeu. |
| SHOPPING | Dopez votre réseau au multimédia |
 Une platine multimédia sans fil. Vous souhaitez profiter de vos films préférés et de votre audiothèque sur le téléviseur du salon ? Équipez-vous d’une platine multimédia sans fil, à l’image de l’O!Play HD2 d’Asus (129 euros environ). Vous la branchez à votre téléviseur à travers un port HDMI et vous l’intégrez à votre réseau local grâce à son récepteur Wi-Fi. Vous accédez ainsi à tous les documents partagés sur votre réseau et vous profitez même d’une mise à l’échelle automatique de tous les médias en définition standard. |
 Une chaîne Hi-Fi high-tech. Figurant parmi les constructeurs pionniers des technologies sans fil, Philips décline ce principe à ses chaînes audio depuis quelques années. La chaîne Streamium accède aux audiothèques que vous partagez sur le réseau local. Vous étendrez éventuellement son rayon de diffusion en achetant des satellites supplémentaires, qui propagent la même source à travers les autres pièces de la maison. Comptez tout de même de 250 à 500 euros pour un équipement complet. |
 Un nettop polyvalent. Si vous préférez disposer d’une machine plus polyvalente que vous adapterez réellement à vos besoins, investissez dans un « nettop ». Il s’agit d’un PC multimédia complet, présenté dans un boîtier compact, que vous logez au pied du téléviseur. L’Asrock IUon 3D en est une déclinaison particulièrement intéressante : à l’aide de Windows 7, vous tirerez partie de son circuit graphique pour optimiser la diffusion de vidéos HD. Comptez moins de 350 euros. |
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Les audiothèques réunissant des centaines d’albums et les vidéos en haute définition en 720p ou 1080p ont révolutionné notre rapport au multimédia. Il y a quelques années encore, des dizaines de codecs audio et vidéo cohabitaient sur le marché et nécessitaient autant de lecteurs spécifiques. Diffuser une séquence vidéo sur le téléviseur du salon revenait bien souvent à graver un CD-R et à l’enfourner dans une platine DivX … en veillant scrupuleusement à ce que les codecs soient bien compatibles ! Aujourd’hui, des équipements numériques à la portée de tous les budgets simplifient la donne et vous permettent de diffuser tout type de contenu à travers votre réseau local. Il est désormais inutile de réencoder vos vidéos ou vos pistes audio pour en profiter à l’autre bout de la maison ; le transport des données multimédias s’effectue sans heurts et vous profitez immédiatement d’un grand spectacle. Windows 7 contribue à sa manière à homogénéiser les standards et à établir des protocoles uniformes, quel que soit votre équipement audio/vidéo.
À l’origine, les disques durs multimédias ne sont que de simples unités de stockage pourvues de connecteurs vidéo. Figurant parmi les produits-vedettes de Noël il y a près de deux ou trois ans, ils ont connu un grand succès, en élargissant leur espace de stockage et en se montrant compatible avec une grande variété de formats et de conteneurs, le codec H.264 et le MKV en tête. Leur cadre s’est toutefois élargi et de nombreux modèles sont désormais en mesure de se connecter à un réseau local, en y figurant comme n’importe quel poste de votre domicile. Mieux encore : certains constructeurs misent sur de véritables PC logés au pied du téléviseur, des « nettops », sur lesquels vous pouvez installer Windows 7. C’est notamment le cas de l’Aspire Revo d’Acer, une machine complète à moins de 260 euros qui s’articule autour de la plate-forme Ion de Nvidia. Dans tous les cas, ce type de boîtier facilite l’accès à vos contenus multimédias à travers les nouveaux Groupes résidentiels de Windows 7 ou le simple partage traditionnel de données via votre réseau local. La gamme Peekbox de Peekbox ou NMP de Qnap s’intègre à votre réseau et hérite d’une adresse IP privée. Ces boîtiers profitent alors du contenu que vous partagez depuis un poste fixe pour diffuser tout type de séquences vidéo sur le téléviseur du salon. Si vous investissez dans ce type de périphérique, il vous suffit de les relier à votre routeur à l’aide d’un câble Ethernet ou d’investir dans une clé USB Wi-Fi afin de leur faire rejoindre votre réseau local. Ils apparaissent ainsi comme des postes autonomes, capables d’accéder à tous les documents que vous partagez. Vous les diffusez alors sur le téléviseur du salon et vous manipulez le contenu à la télécommande.
Le Lecteur Windows Media et certains lecteurs audio comme iTunes sont en mesure de faire office de « serveurs multimédias » et de diffuser du contenu à travers votre réseau local. Sous Windows 7, vous y parvenez en créant un Groupe résidentiel et en cochant la case « Diffuser mes images, ma musique et mes vidéos vers tous les périphériques de mon réseau domestique ». La plupart des téléviseurs de dernière génération, en particulier les modèles de Samsung et Sony, sont capables de se connecter à de tels serveurs et récupèrent ainsi le flux audio-vidéo émanant de votre PC principal. En activant cette option, vous étendez ainsi le giron de votre réseau domestique : il ne s’agit plus simplement de partager une connexion Internet et une série de documents, mais bien de transférer à la volée des séquences multimédias et de transformer l’un de vos PC en émetteur. Ce principe se décline désormais à une grande variété de périphériques high-tech, notamment les platines Blu-ray de dernière génération, capables de récupérer des bonus sur Internet grâce à leur connecteur Ethernet.
Introduite dès 2007 par Philips, la technologie WHDMI commence à revêtir des formes plus concrètes. À l’origine, il s’agit de diffuser un flux audio-vidéo en haute définition à travers les ondes : des chaînes high-tech ou de simples platines en tirent partie pour s’affranchir de tout câblage. Un simple récepteur se branche au téléviseur et l’on connecte l’émetteur à la source de diffusion ; les données transitent ainsi directement dans un rayon de sept mètres environ, sans nécessiter de tirer des câbles à travers toutes les pièces. Aujourd’hui, de nombreux téléviseurs ultraplats externalisent toute leur connectique dans un boîtier. Vous pouvez ainsi les fixer au mur et profiter d’un large assortiment de périphériques audio et vidéo sans faire pendre des câbles HDMI le long des parois.
Une platine multimédia sans fil. Vous souhaitez profiter de vos films préférés et de votre audiothèque sur le téléviseur du salon ? Équipez-vous d’une platine multimédia sans fil, à l’image de l’O!Play HD2 d’Asus (129 euros environ). Vous la branchez à votre téléviseur à travers un port HDMI et vous l’intégrez à votre réseau local grâce à son récepteur Wi-Fi. Vous accédez ainsi à tous les documents partagés sur votre réseau et vous profitez même d’une mise à l’échelle automatique de tous les médias en définition standard.
Une chaîne Hi-Fi high-tech. Figurant parmi les constructeurs pionniers des technologies sans fil, Philips décline ce principe à ses chaînes audio depuis quelques années. La chaîne Streamium accède aux audiothèques que vous partagez sur le réseau local. Vous étendrez éventuellement son rayon de diffusion en achetant des satellites supplémentaires, qui propagent la même source à travers les autres pièces de la maison. Comptez tout de même de 250 à 500 euros pour un équipement complet.
Un nettop polyvalent. Si vous préférez disposer d’une machine plus polyvalente que vous adapterez réellement à vos besoins, investissez dans un « nettop ». Il s’agit d’un PC multimédia complet, présenté dans un boîtier compact, que vous logez au pied du téléviseur. L’Asrock IUon 3D en est une déclinaison particulièrement intéressante : à l’aide de Windows 7, vous tirerez partie de son circuit graphique pour optimiser la diffusion de vidéos HD. Comptez moins de 350 euros.
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